Pour Madia Diop Sané, les populations n’attendent plus des documents techniques, mais des actes concrets : « Nous avons eu la chance de voir la maquette du pont. Mais nous ne nous attendons pas à une maquette ou à des études. Ce que nous attendons, c’est l’effectivité de la réhabilitation et la construction du nouveau pont. Il est temps de construire un nouveau pont à Ziguinchor. »
Il souligne l’importance stratégique du pont Émile Badiane « C’est la seule porte d’entrée pour ceux qui viennent du nord. Sinon, vous risquez de contourner par Tamba, et nous ne le souhaitons pas. »
Madia Diop Sané compare la situation actuelle à des drames qui ont marqué le pays « Nous avons vécu le bateau de Lodion-là. Les gens ont pleuré. Nous ne voulons pas d’un deuxième bateau Le Joola. »
Pour lui, la question dépasse largement les frontières de la Casamance « Le danger du pont, sa réhabilitation, sa reconstruction se posent avec acuité. Nous interpellons les autorités, qui ne sont plus des ‘nouvelles autorités’, mais bien les autorités en place. Les Ziguinchorois, les Sénégalais, doivent voir concrètement l’établissement du nouveau pont. C’est un problème sénégalais que nous devons tous résoudre. »
Il insiste sur la lassitude des populations face aux promesses répétées « Nous pensons que, désormais, les autorités vont se faufiler pour régler ce problème-là et ne plus nous inonder de promesses. Nous en avons marre, parce que l’heure est grave, vraiment grave. »
Par ce cri de cœur, Madia Diop Sané appelle à une réaction urgente des pouvoirs publics pour éviter une catastrophe annoncée et garantir la sécurité de milliers de Sénégalais qui empruntent chaque jour le pont Émile Badiane.
Samboudiang SAKHO/ casa24
Il souligne l’importance stratégique du pont Émile Badiane « C’est la seule porte d’entrée pour ceux qui viennent du nord. Sinon, vous risquez de contourner par Tamba, et nous ne le souhaitons pas. »
Madia Diop Sané compare la situation actuelle à des drames qui ont marqué le pays « Nous avons vécu le bateau de Lodion-là. Les gens ont pleuré. Nous ne voulons pas d’un deuxième bateau Le Joola. »
Pour lui, la question dépasse largement les frontières de la Casamance « Le danger du pont, sa réhabilitation, sa reconstruction se posent avec acuité. Nous interpellons les autorités, qui ne sont plus des ‘nouvelles autorités’, mais bien les autorités en place. Les Ziguinchorois, les Sénégalais, doivent voir concrètement l’établissement du nouveau pont. C’est un problème sénégalais que nous devons tous résoudre. »
Il insiste sur la lassitude des populations face aux promesses répétées « Nous pensons que, désormais, les autorités vont se faufiler pour régler ce problème-là et ne plus nous inonder de promesses. Nous en avons marre, parce que l’heure est grave, vraiment grave. »
Par ce cri de cœur, Madia Diop Sané appelle à une réaction urgente des pouvoirs publics pour éviter une catastrophe annoncée et garantir la sécurité de milliers de Sénégalais qui empruntent chaque jour le pont Émile Badiane.
Samboudiang SAKHO/ casa24
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