Difficile pour les autorités russes de le dire comme ça, mais la principale ambition du premier sommet Russie-Afrique est, sur le plan politique comme dans le domaine économique, de rattraper le temps perdu . D’autres grandes puissances mondiales ont, depuis longtemps, formalisé leurs partenariats avec le continent et, pour ne parler que d’elle, la Chine a déjà derrière elle sept éditions de son Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui se solde tous les trois ans par l’annonce de milliards de dollars, que ce soit sous forme d’aide, de prêts ou de marchés octroyés à des entreprises chinoises.