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UASZ: Le SAES sort de son mutisme pour interpeller le MESRI sur les difficultés d'ordre budgétaire et infrastructurel que l'institution est entrain d'endurer

En point de presse ce vendredi, la coordination du SAES de l'usage est sorti encore de son mutisme pour interpeller le ministre en charge de l'enseignement supérieur sur les nombreuses difficultés d'ordre budgétaire et infrasttructurel que l'institution universitaire est entrain d'endurer.


L'insuffisance du budget alloué à l'université assane seck de Ziguinchor engendre des conséquences incommensurable sur le fonctionnement de l'institution. Ces enseignants exigent sans delaie du MESRi une rallonge de plus d'un milliard cinq cent millions pour pouvoir entamer et boucler l'année universitaire 2021/2022.
Le SAES UASZ a aussi informé que les vacataires dans leur droit sans conteste de manifester leur ras le bol face à une situation aussi inacceptable, sont déjà dans le combat par un moyen aussi efficace que celui de la rétention des notes. Donc dans le paiement intégral des sommes qui leur sont dues, il est évident que l'uasz ne peut pas ni boucler le second semestre 2020/2021 ni entamer la nouvelle année universitaire 2021/2022.
S'agissant des infrastructures, il y a certes de l'évolution dans la réalisation des travaux mais il est important selon ces enseignants de relever un certain ralentissement qui ne justifie pas puisque le planning d'exécution proposé à l'UASZ par le DMCEES en décembre 2021 a accusé du retard, Les équipements en termes de mobiliers et de table bancs toujours non disponibles, alors que certains bâtiments sont réalisés à un pourcentage acceptable. Le transformateur de 630 KVA en vue de la fourniture en électricité du bloc de l'UFR ST non encore disponible .
A ces nombreuses difficultés, il vient d'y ajouter l'incendie du chapiteau 500 places sis à l'élevage, incendie survenu dans la semaine suite à un court circuit, selon les autorités. Ce qui est sûr, cet incident malheureux vient encore une fois rattraper le MESRI dans son dilettantisme et son manque de rigueur dans la prise en charge de la réalisation des chantiers de l'UASZ, entamée depuis 2015.
C'est la raison pour laquelle le SAES préfère alerter pendant qu'il est temps. Et si rien n'est fait pour apporter les réponses appropriées à toutes ces questions, ces enseignants tiennent le ministre de l'enseignement supérieur pour seul responsable des conséquences qui en decouleraient.
Vendredi 29 Avril 2022
La Rédaction / Samboudiang Sakho