Baghagha, Commune d’ADÉANE– Ce mardi, la terre rouge de Baghagha a vibré sous le poids d'une ambition renouvelée. Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a transformé sa visite du parc agro-industriel d’Adéane en un véritable manifeste pour la souveraineté économique. Entre explosion budgétaire et vision industrielle, le message est clair : le Sénégal ne veut plus seulement cultiver, il veut transformer son destin.
Un Budget qui Double : Le Pari des 109 Milliards
C’est l’annonce phare qui a fait l’effet d’une décharge électrique : le budget de l’Agropole Sud ne se contentera plus des 57 milliards FCFA initialement prévus. Dans un élan de pragmatisme, le Chef de l’État a annoncé une réévaluation massive pour atteindre 109 milliards FCFA. « Pour faire rouler les machines à temps plein, il faut une production soutenue », a martelé le Président.
Dès 2026, l'État injectera 41 milliards de FCFA supplémentaires dans ce pôle casamançais, parallèlement à un investissement de 50 milliards pour l'Agropole Centre. Une stratégie agressive pour garantir que la matière première ne manque jamais aux unités de transformation.
Fin de l'Hégémonie du "Brut" : L'Objectif 60%
Le Président Faye a pointé du doigt la plaie de l'économie locale : l'exportation de produits bruts, synonyme de perte de valeur et d'emplois. L’ambition selon le chef de l’Etat est de Transformer localement 60% de la production, Le moyen, Un parc industriel de 85 hectares (40ha pour la phase 1 et 45ha pour la phase 2 lancée ce jour) et La cible : Une Casamance qui ne se contente plus de son potentiel, mais qui l'exploite pour devenir le grenier industriel du pays.
Bien plus qu'une usine : Un "Écosystème de Vie"
Au-delà du béton et des machines, le Président a salué la conception humaniste du parc d'Adéane. Ce n'est pas qu'une zone de production, c'est un cadre social intégré unique au Sénégal : Crèches pour les mères travailleuses, Restaurants et espaces de vie et Infrastructures sportives et lieux de culte.
Ce modèle, le Chef de l’État souhaite le répliquer dans tous les départements. C'est l'acte concret de la "territorialisation des politiques publiques" : amener l'industrie là où se trouve la main-d'œuvre et la ressource.
L'Appel aux Investisseurs : "Les conditions sont remplies"
Le Président a conclu par un appel direct au secteur privé. Avec un cadre normatif en pleine réforme et des infrastructures physiques de classe mondiale cofinancées par la BAD et la BID, l'État a fait sa part du chemin.
« Il reste maintenant aux entreprises de saisir cette opportunité », a-t-il lancé, sonnant ainsi le départ d'une course contre la montre pour la souveraineté alimentaire. La Casamance n'attend plus, elle décolle.
Un Budget qui Double : Le Pari des 109 Milliards
C’est l’annonce phare qui a fait l’effet d’une décharge électrique : le budget de l’Agropole Sud ne se contentera plus des 57 milliards FCFA initialement prévus. Dans un élan de pragmatisme, le Chef de l’État a annoncé une réévaluation massive pour atteindre 109 milliards FCFA. « Pour faire rouler les machines à temps plein, il faut une production soutenue », a martelé le Président.
Dès 2026, l'État injectera 41 milliards de FCFA supplémentaires dans ce pôle casamançais, parallèlement à un investissement de 50 milliards pour l'Agropole Centre. Une stratégie agressive pour garantir que la matière première ne manque jamais aux unités de transformation.
Fin de l'Hégémonie du "Brut" : L'Objectif 60%
Le Président Faye a pointé du doigt la plaie de l'économie locale : l'exportation de produits bruts, synonyme de perte de valeur et d'emplois. L’ambition selon le chef de l’Etat est de Transformer localement 60% de la production, Le moyen, Un parc industriel de 85 hectares (40ha pour la phase 1 et 45ha pour la phase 2 lancée ce jour) et La cible : Une Casamance qui ne se contente plus de son potentiel, mais qui l'exploite pour devenir le grenier industriel du pays.
Bien plus qu'une usine : Un "Écosystème de Vie"
Au-delà du béton et des machines, le Président a salué la conception humaniste du parc d'Adéane. Ce n'est pas qu'une zone de production, c'est un cadre social intégré unique au Sénégal : Crèches pour les mères travailleuses, Restaurants et espaces de vie et Infrastructures sportives et lieux de culte.
Ce modèle, le Chef de l’État souhaite le répliquer dans tous les départements. C'est l'acte concret de la "territorialisation des politiques publiques" : amener l'industrie là où se trouve la main-d'œuvre et la ressource.
L'Appel aux Investisseurs : "Les conditions sont remplies"
Le Président a conclu par un appel direct au secteur privé. Avec un cadre normatif en pleine réforme et des infrastructures physiques de classe mondiale cofinancées par la BAD et la BID, l'État a fait sa part du chemin.
« Il reste maintenant aux entreprises de saisir cette opportunité », a-t-il lancé, sonnant ainsi le départ d'une course contre la montre pour la souveraineté alimentaire. La Casamance n'attend plus, elle décolle.
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