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Prolifération des thèses complotistes sur la présence de l'armée français au Sahel : Macron durcit le ton...


Prolifération des thèses complotistes sur la présence de l'armée français au Sahel : Macron durcit le ton...
Alors que sa première sortie contre les pourfendeurs de la présence des militaires français au Sahel avait soulevé des vagues, le président français semble n'en avoir cure.

En Côte d'Ivoire pour une visite de 72 heures, Emmanuel Macron a encore haussé le ton pour dire ses vérités aux pays africains où sont déployés les forces françaises pour lutter contre le terrorisme.
« Ce que j’attends, c'est une prise de responsabilité, c'est un discours de vérité », réitère le chef de l'Etat français, ajoutant que « si cette clarté n'est pas établie, la France dans certains pays en tirera toutes les conséquences ».

Emmanuel Macron de rappeler qu'il « faut les conditions politiques pour accompagner le travail militaire que nous y faisons ». Cité par nos confrères de l'Afp, le président français fait savoir que l’efficacité militaire dépend aussi du travail politique fait chaque gouvernement du Sahel.

Dans la même veine, Emmanuel Macron s'estime incapable de demander « à nos soldats de prendre le risque de lutter contre le terrorisme et la sécurité de ces pays et de l'autre coté avoir des opinions de ces mêmes pays qui croient à des contre-vérités ».

La présence de l'armée française dans les pays du Sahel est de plus en plus décriée. Certaines voix écoutées accusent même l'opération Barkhane d'appuyer les jihadistes si ce n'est pas la France elle-même qui est taxée de bras financiers des Groupes armés terroristes.

Ces accusations ont de quoi courroucer le chef de l'Etat français qui entend y mettre un terme. « La France n'est pas là avec des fins impériales. Je ne me laisserai pas attaquer. Je ne laisserai pas attaquer nos soldats avec ce type d'arguments », a-t-il martelé.

Ce dimanche, il fera une escale de quelques heures à Niamey pour rendre hommage aux 71 soldats de l'armée nigérienne tués mardi 10 décembre dans une attaque revendiquée par l'État islamique dans l'ouest du pays, à Inatès. 
Dimanche 22 Décembre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho