Dans un contexte où les revendications des spécialistes en formation peinent à trouver une oreille attentive, ce rejet est perçu comme une entrave aux droits fondamentaux.
L’Intersyndicale ne cache pas sa déception face à ce qu’elle qualifie de violation de principes démocratiques. « Nous estimons que l’héritage démocratique de ce pays aurait dû plutôt pousser les autorités à faciliter l’exercice de nos droits et libertés », lit-on dans leur communiqué, parvenu à Dakaractu.
Les spécialistes en formation, qui jouent un rôle crucial dans le système de santé, rappellent que leur mobilisation est avant tout motivée par des revendications légitimes. Ils demandent notamment l’amélioration de leurs conditions de travail, le paiement à temps des indemnités de spécialisation, et une meilleure reconnaissance de leur statut.