Sous un soleil de plomb mais dans une effervescence totale, le Ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales a d'emblée posé le décor : la culture n'est plus un simple folklore, c’est un levier de croissance. « Le développement ne se décrète pas dans la froideur d'un bureau, il se consomme ici, avec vous », a lancé Moussa Bala Fofana. Pour le gouvernement, Finthiock est devenu un laboratoire à ciel ouvert de la vision "Sénégal 2050". Le ministre a salué la réalisation d'infrastructures nées de la sueur des villageois : foyer de jeunes, maternité et centre de formation.
Cheikh Ibrahima Diédhiou, président de l’Association de Développement Économique et Social de Finthiock (ADESFI), est l'architecte de cette mobilisation. Pour lui, le FESCAFI a un objectif double : Communier : Rassembler toute la population autour de son identité et Investir : Réinjecter chaque franc récolté dans les infrastructures vitales. « La particularité de cette année, c'est l'inauguration de la maternité. L'année dernière, c'était le foyer. Nous avançons, pierre par pierre », confie-t-il avec fierté.
Malgré les sourires, les dossiers prioritaires s'accumulent sur la table. Le village ne veut plus se contenter du minimum. Les doléances sont précises et chiffrées : d’abord La mutation sanitaire : Transformer la case de santé en véritable poste de santé, avec un logement décent pour l'infirmier (ICP). Ensuite Le défi de l'eau : Après la visite économique du Président Bassirou Diomaye Faye dans la commune, l'espoir est immense quant à la maîtrise de l'eau (forages, digues) pour une agriculture mécanique. Et enfin L'autonomisation des femmes : Un projet de ferme agricole et de marché de transformation attend toujours son financement au niveau de l'ADR.
Le point de friction reste fonctionnel. Finthiock a construit un centre de formation professionnelle technique agricole, mais les clés du succès sont entre les mains de l'État. L'ADESFI sollicite ardemment la "rétrocession" et la mise en service officielle de ce centre par le ministère de tutelle. « Demandez-vous ce que vous devez à votre pays avant de demander ce qu'il vous doit », a rappelé le Ministre, citant JFK. Ce à quoi les populations répondent en écho : « Nous avons déjà beaucoup donné, nous attendons maintenant que l'État nous accompagne pour passer à l'échelle supérieure. »
Cheikh Ibrahima Diédhiou, président de l’Association de Développement Économique et Social de Finthiock (ADESFI), est l'architecte de cette mobilisation. Pour lui, le FESCAFI a un objectif double : Communier : Rassembler toute la population autour de son identité et Investir : Réinjecter chaque franc récolté dans les infrastructures vitales. « La particularité de cette année, c'est l'inauguration de la maternité. L'année dernière, c'était le foyer. Nous avançons, pierre par pierre », confie-t-il avec fierté.
Malgré les sourires, les dossiers prioritaires s'accumulent sur la table. Le village ne veut plus se contenter du minimum. Les doléances sont précises et chiffrées : d’abord La mutation sanitaire : Transformer la case de santé en véritable poste de santé, avec un logement décent pour l'infirmier (ICP). Ensuite Le défi de l'eau : Après la visite économique du Président Bassirou Diomaye Faye dans la commune, l'espoir est immense quant à la maîtrise de l'eau (forages, digues) pour une agriculture mécanique. Et enfin L'autonomisation des femmes : Un projet de ferme agricole et de marché de transformation attend toujours son financement au niveau de l'ADR.
Le point de friction reste fonctionnel. Finthiock a construit un centre de formation professionnelle technique agricole, mais les clés du succès sont entre les mains de l'État. L'ADESFI sollicite ardemment la "rétrocession" et la mise en service officielle de ce centre par le ministère de tutelle. « Demandez-vous ce que vous devez à votre pays avant de demander ce qu'il vous doit », a rappelé le Ministre, citant JFK. Ce à quoi les populations répondent en écho : « Nous avons déjà beaucoup donné, nous attendons maintenant que l'État nous accompagne pour passer à l'échelle supérieure. »
