Sengher. Pour quiconque connaît l'histoire du conflit casamançais, ce nom résonne comme une blessure. Ce village de la région de Sédhiou, longtemps meurtri par les mines antipersonnel, les pillages et l'exode forcé, a longtemps été une "zone interdite". Mais aujourd'hui, le silence des armes a laissé place au brouhaha des écoliers.
Accueilli par une ferveur populaire immense, le Président Bassirou Diomaye Faye s'est rendu au chevet de cette école, pierre angulaire du plan « Diomaye pour la Casamance ». Voir ces enfants retrouver les bancs de l'école sur leurs terres d'origine n'est pas qu'une simple inauguration : c'est une victoire sur trente ans de ténèbres.
Lors d'une allocution empreinte d'émotion et de fermeté, le Chef de l'État a rappelé que l'essor du Sénégal ne pourra se faire sans cette région au potentiel "formidable", trop longtemps entravé par l'insécurité.
« Une situation conflictuelle qui a trop duré a bloqué l'élan de cette région-là, qui devait jouer l'un des rôles moteurs pour le développement de notre pays », a-t-il déclaré, soulignant que la dynamique sécuritaire actuelle permet enfin d'envisager une paix irréversible.
Le Chef de l'État ne se contente pas de promesses. Le plan de développement spécial s'appuie sur des leviers concrets pour transformer l'accalmie en prospérité :Renforcement de la dynamique sécuritaire : Poursuivre le déminage, bien que complexe, pour rendre chaque hectare de terre à l'agriculture ; Coordination des programmes : Une synergie entre le PDEC, l'ANRAC et les partenaires internationaux pour une efficacité maximale ; Infrastructures sociales : Garantir l'accès à l'eau, à l'électricité et à l'éducation pour que le retour des déplacés soit définitif.
Pour les populations de Sengher et des villages environnants, le message présidentiel est un baume sur des décennies de souffrance. L'engagement est pris : ceux qui reviennent après 30 ans d'absence ne seront plus jamais laissés à eux-mêmes. Le "Plan Diomaye" ambitionne de créer des perspectives économiques réelles pour fixer les jeunes sur leurs terroirs.
En quittant Sengher et le département de Goudomp, Bassirou Diomaye Faye a laissé derrière lui plus qu'un discours : une certitude. Celle que la Casamance n'est plus seulement le grenier du Sénégal, mais désormais le laboratoire d'une réconciliation nationale réussie par le bas.
Accueilli par une ferveur populaire immense, le Président Bassirou Diomaye Faye s'est rendu au chevet de cette école, pierre angulaire du plan « Diomaye pour la Casamance ». Voir ces enfants retrouver les bancs de l'école sur leurs terres d'origine n'est pas qu'une simple inauguration : c'est une victoire sur trente ans de ténèbres.
Lors d'une allocution empreinte d'émotion et de fermeté, le Chef de l'État a rappelé que l'essor du Sénégal ne pourra se faire sans cette région au potentiel "formidable", trop longtemps entravé par l'insécurité.
« Une situation conflictuelle qui a trop duré a bloqué l'élan de cette région-là, qui devait jouer l'un des rôles moteurs pour le développement de notre pays », a-t-il déclaré, soulignant que la dynamique sécuritaire actuelle permet enfin d'envisager une paix irréversible.
Le Chef de l'État ne se contente pas de promesses. Le plan de développement spécial s'appuie sur des leviers concrets pour transformer l'accalmie en prospérité :Renforcement de la dynamique sécuritaire : Poursuivre le déminage, bien que complexe, pour rendre chaque hectare de terre à l'agriculture ; Coordination des programmes : Une synergie entre le PDEC, l'ANRAC et les partenaires internationaux pour une efficacité maximale ; Infrastructures sociales : Garantir l'accès à l'eau, à l'électricité et à l'éducation pour que le retour des déplacés soit définitif.
Pour les populations de Sengher et des villages environnants, le message présidentiel est un baume sur des décennies de souffrance. L'engagement est pris : ceux qui reviennent après 30 ans d'absence ne seront plus jamais laissés à eux-mêmes. Le "Plan Diomaye" ambitionne de créer des perspectives économiques réelles pour fixer les jeunes sur leurs terroirs.
En quittant Sengher et le département de Goudomp, Bassirou Diomaye Faye a laissé derrière lui plus qu'un discours : une certitude. Celle que la Casamance n'est plus seulement le grenier du Sénégal, mais désormais le laboratoire d'une réconciliation nationale réussie par le bas.
