Le village de Darsalam, dans la commune de Nyassia, a vibré ce matin au rythme d'une visite présidentielle chargée de symboles. Accueilli par des populations du Bayotte et des autorités administratives et locales de l’arrondissement de Nyassia, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est venu constater l’avancement des chantiers de déminage et de reconstruction dans une zone qui porte encore les stigmates de décennies de conflit.
Le cri du cœur de Nyassia : déminer pour reconstruire
Avant l'intervention du Chef de l'État, la Maire de Nyassia, Justine Manga, a dressé un état des lieux sans concession. Si elle a salué le choix symbolique de sa commune pour cette cérémonie, elle a rappelé l'urgence des besoins locaux : Relance du déminage humanitaire : Un préalable indispensable pour permettre le retour des populations déplacées; Désenclavement : La réhabilitation de la « boucle du Bayot » et des pistes Dialang-Kaguitte et Brin-Bandjal est jugée vitale pour libérer le potentiel arboricole et économique de la zone ; Soutien aux victimes : Une demande forte d'accompagnement pour ceux dont la vie a été brisée par les mines. « Notre commune a été meurtrie pendant des années. La route nationale Ziguinchor-Cap Skirring ne fait que nous effleurer ; le cœur de la commune reste enclavé », a plaidé Mme Manga.
Le "Plan Diomaye pour la Casamance" : 54 milliards pour l'avenir
En réponse, le Président Bassirou Diomaye Faye a affiché une détermination ferme. Évaluant le taux d’exécution moyen des actions à 39 %, il a reconnu que le chemin restait long mais s'est félicité des premiers résultats du « Plan Diomaye pour la Casamance », lancé il y a un an.
Doté d'un budget initial de 54 milliards de FCFA, ce plan vise à rattraper le retard économique de la région. Le Chef de l'État a ordonné le renforcement des moyens de l'ANRAC, du PUMA et du CNAMS pour accélérer la dépollution des terres et l'autonomisation des populations de retour.
Une main tendue vers les factions rebelles
Le moment fort de son discours fut sans nul doute son appel solennel à la paix. Adoptant un ton fraternel, le Président a multiplié les références aux liens de parenté culturels (« mes cousins », « mes frères ») pour exhorter les combattants à déposer les armes. « La paix vaut tous les sacrifices. Je profite de cette tribune pour appeler tous mes frères et sœurs qui sont encore dans la rébellion à rejoindre le processus de paix engagé. La Casamance a trop souffert », a déclaré le Chef de l'État.
Pour le Président, l'objectif est clair : transformer cette « formidable région naturelle » en un pôle de dynamisme économique et culturel, afin que la « joie de vivre » casamançaise ne soit plus un souvenir, mais une réalité quotidienne.
Le cri du cœur de Nyassia : déminer pour reconstruire
Avant l'intervention du Chef de l'État, la Maire de Nyassia, Justine Manga, a dressé un état des lieux sans concession. Si elle a salué le choix symbolique de sa commune pour cette cérémonie, elle a rappelé l'urgence des besoins locaux : Relance du déminage humanitaire : Un préalable indispensable pour permettre le retour des populations déplacées; Désenclavement : La réhabilitation de la « boucle du Bayot » et des pistes Dialang-Kaguitte et Brin-Bandjal est jugée vitale pour libérer le potentiel arboricole et économique de la zone ; Soutien aux victimes : Une demande forte d'accompagnement pour ceux dont la vie a été brisée par les mines. « Notre commune a été meurtrie pendant des années. La route nationale Ziguinchor-Cap Skirring ne fait que nous effleurer ; le cœur de la commune reste enclavé », a plaidé Mme Manga.
Le "Plan Diomaye pour la Casamance" : 54 milliards pour l'avenir
En réponse, le Président Bassirou Diomaye Faye a affiché une détermination ferme. Évaluant le taux d’exécution moyen des actions à 39 %, il a reconnu que le chemin restait long mais s'est félicité des premiers résultats du « Plan Diomaye pour la Casamance », lancé il y a un an.
Doté d'un budget initial de 54 milliards de FCFA, ce plan vise à rattraper le retard économique de la région. Le Chef de l'État a ordonné le renforcement des moyens de l'ANRAC, du PUMA et du CNAMS pour accélérer la dépollution des terres et l'autonomisation des populations de retour.
Une main tendue vers les factions rebelles
Le moment fort de son discours fut sans nul doute son appel solennel à la paix. Adoptant un ton fraternel, le Président a multiplié les références aux liens de parenté culturels (« mes cousins », « mes frères ») pour exhorter les combattants à déposer les armes. « La paix vaut tous les sacrifices. Je profite de cette tribune pour appeler tous mes frères et sœurs qui sont encore dans la rébellion à rejoindre le processus de paix engagé. La Casamance a trop souffert », a déclaré le Chef de l'État.
Pour le Président, l'objectif est clair : transformer cette « formidable région naturelle » en un pôle de dynamisme économique et culturel, afin que la « joie de vivre » casamançaise ne soit plus un souvenir, mais une réalité quotidienne.
