TENDIÈME – Le 21 décembre 2025 marquera un tournant pour les 17 villages du Yeumeukéy. Réunis lors d’une Grande Assise de l'Unité, chefs de village, diaspora et citoyens ont scellé un pacte sacré pour arracher leur territoire à l’enclavement et à la précarité sanitaire. Un cri du cœur porté par le CINDÉY : « Le temps de l'attente est révolu. »
Le Yeumeukéy n'est pas qu'une circonscription administrative ; c'est une âme. Liés par le rituel du Boukout et des siècles d'alliances, les 17 villages (de Soutou à Gilondine) ont décidé de transformer leur héritage culturel en bouclier contre le sous-développement. Le chef du village de Soutou, Jean-Christophe Koli, a posé le diagnostic avec une clarté brutale : « Nous parcourons des kilomètres en traversant Bignona pour obtenir un simple extrait de naissance à Tangori. C’est un dépeuplement de fait. » Pour un acte de 300 francs, un habitant doit en dépenser 4 000 en transport. Le Yeumeukéy réclame le retour de son état civil, délocalisé depuis les années 70.
Le plateau technique de la zone est au point mort. À Tendième ou ailleurs, le constat est identique : Zéro matériel lourd : Pas d'échographes, pas de laboratoires d'analyses ; Le calvaire des femmes : Les femmes enceintes doivent braver des routes « chaotiques » pour la moindre analyse à Bignona, transformant chaque urgence en un pari sur la vie. Le CINDÉY (Collectif International pour le Développement du Yeumeukéy) exige un relèvement immédiat du plateau médical. L'objectif est clair : soigner sur place pour ne plus mourir en route.
Le président du CINDÉY El Hadj Faty a présenté le programme « Renaissance Solidaire », un projet de société né de mois de consultations citoyennes. Ce n'est plus une liste de doléances, mais un dossier technique chiffré axé sur sept priorités : Désenclavement : Des routes pour briser l'isolement. Électrification : Chasser l'obscurité des villages. Santé : Équiper les dispensaires. Éducation : Construire des lycées pour retenir les jeunes. Inclusion administrative : Créer un centre d'état civil secondaire. Sécurité foncière : Protéger les terres et éradiquer les décharges sauvages. Économie intégrée : Soutenir l'entrepreneuriat des femmes et des jeunes. La signature de la Déclaration de l'Unité par les 17 chefs de village (dont Jean de Dioukouli, Lazare Koli, Alpha Bayane, et bien d'autres) n'est pas une simple formalité. C’est un engagement solennel devant les ancêtres et la jeunesse. « Le Yeumeukéy n'est plus un territoire oublié. C'est une communauté organisée qui vous tend la main pour un partenariat concret », a lancé le collectif à l'endroit de l'État et des partenaires internationaux. L'assise de Tendième se termine sur une promesse de transparence : des comptes publics, des décisions collectives et une action qui commence « dès demain ».
Le Yeumeukéy n'est pas qu'une circonscription administrative ; c'est une âme. Liés par le rituel du Boukout et des siècles d'alliances, les 17 villages (de Soutou à Gilondine) ont décidé de transformer leur héritage culturel en bouclier contre le sous-développement. Le chef du village de Soutou, Jean-Christophe Koli, a posé le diagnostic avec une clarté brutale : « Nous parcourons des kilomètres en traversant Bignona pour obtenir un simple extrait de naissance à Tangori. C’est un dépeuplement de fait. » Pour un acte de 300 francs, un habitant doit en dépenser 4 000 en transport. Le Yeumeukéy réclame le retour de son état civil, délocalisé depuis les années 70.
Le plateau technique de la zone est au point mort. À Tendième ou ailleurs, le constat est identique : Zéro matériel lourd : Pas d'échographes, pas de laboratoires d'analyses ; Le calvaire des femmes : Les femmes enceintes doivent braver des routes « chaotiques » pour la moindre analyse à Bignona, transformant chaque urgence en un pari sur la vie. Le CINDÉY (Collectif International pour le Développement du Yeumeukéy) exige un relèvement immédiat du plateau médical. L'objectif est clair : soigner sur place pour ne plus mourir en route.
Le président du CINDÉY El Hadj Faty a présenté le programme « Renaissance Solidaire », un projet de société né de mois de consultations citoyennes. Ce n'est plus une liste de doléances, mais un dossier technique chiffré axé sur sept priorités : Désenclavement : Des routes pour briser l'isolement. Électrification : Chasser l'obscurité des villages. Santé : Équiper les dispensaires. Éducation : Construire des lycées pour retenir les jeunes. Inclusion administrative : Créer un centre d'état civil secondaire. Sécurité foncière : Protéger les terres et éradiquer les décharges sauvages. Économie intégrée : Soutenir l'entrepreneuriat des femmes et des jeunes. La signature de la Déclaration de l'Unité par les 17 chefs de village (dont Jean de Dioukouli, Lazare Koli, Alpha Bayane, et bien d'autres) n'est pas une simple formalité. C’est un engagement solennel devant les ancêtres et la jeunesse. « Le Yeumeukéy n'est plus un territoire oublié. C'est une communauté organisée qui vous tend la main pour un partenariat concret », a lancé le collectif à l'endroit de l'État et des partenaires internationaux. L'assise de Tendième se termine sur une promesse de transparence : des comptes publics, des décisions collectives et une action qui commence « dès demain ».