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Urgent -Surendettement : FMI freine la boulimie du Sénégal, qui s’expose à 4 risques réels

Désormais, le Fonds monétaire internationl (FMI) ne permet plus au Sénégal de s’endetter comme il l’entend, pour le financement de ses projets. Le FMI en a ainsi décidé en fixant les limites qu’il ne faut pas dépasser d’ici à décembre 2020.
Désormais, le Fonds monétaire internationl (FMI) ne permet plus au Sénégal de s’endetter comme il l’entend, pour le financement de ses projets. Le FMI en a ainsi décidé en fixant les limites qu’il ne faut pas dépasser d’ici à décembre 2020.


Urgent -Surendettement : FMI freine la boulimie du Sénégal, qui s’expose à 4 risques réels

Le Sénégal obligé de plafonner la dette publique…

En janvier 2020, le gouvernement se targuait d’une « performance » qui l’aurait fait passer de pays à risque faible, à un risque modéré de surendettement. Cette analyse de la viabilité de la dette effectuée par le FMI en prélude au nouveau programme de l’Instrument de coordination des politiques économiques (ICPE), a ses contraintes.

Et l’un des contrecoups dont l’Etat devra faire face pour amortir le choc, c’est le plafonnement de la dette publique nominale totale. Une exigence qui fait partie des cibles quantitatives fixées par le FMI.

Les limites objectives fixées par le FMI

D’ailleurs, dans le document officiel, les limites ont été clairement fixées. Le Sénégal ne devra plus contracter une dette de plus de 449 milliards F Cfa d’ici à décembre 2020. En effet, le montant de la dette publique nominale totale qui se chiffrait à 9114 milliards F Cfa en décembre 2019, ne doit pas dépasser 9563 milliards F Cfa.

Il s’agit bien d’un seuil fixé par l’institution monétaire internationale.

Les risques

Avec cette nouvelle mesure par le FMI à l’encontre de l’Etat du Sénégal, les risques encourus sont réels et tangibles. Premièrement, le Sénégal n’aurait plus beaucoup de marge de manoeuvre. Deuxièmement, notre pays augmenterait la pression fiscale pour compenser alors que les plus grands contributeurs que sont les entreprises, sont à bout de souffle. Troisièmement, l’Etat pourrait se confronter à un sérieux problème de liquidité. Quatrièmement, le Sénégal pourrait enregistrer une dégradation de sa note aux yeux des agences de notation.

Samedi 22 Février 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho