COLOMBA – Le coup d’envoi de la 4ème édition du Festival de la Commune de Niamone a été donné ce mardi dans une atmosphère d'effervescence et d'ambition. Porté par le maire Atab Badji, cet événement, autrefois local, s'affirme désormais comme un carrefour international où la tradition Baïnouck rencontre l'urgence du développement économique.
Pour l'édile de Niamone, le succès est avant tout social. « Le premier objectif était la cohésion sociale, et il est totalement atteint », se réjouit Atab Badji. En brisant les barrières entre villages et en rassemblant une jeunesse autrefois dispersée, le "Niamone Fest" a réussi le pari de la paix des cœurs, socle indispensable à tout progrès.
Le festival ne se contente plus de danses et de chants ; il est devenu une plateforme d'affaires. Le maire a profité de cette tribune pour mettre en avant des partenariats industriels concrets : CICAP et CITROM pour la gestion des déchets et le recyclage ; SAFSTORM pour la construction navale en fibre de verre et CRKA Afrique, fruit d'une coopération avec Taïwan, pour booster l'innovation locale. « Ce festival lance définitivement les bases d'un développement durable pour Niamone », a affirmé le maire, entouré de directeurs généraux et de promoteurs internationaux.
Face au fléau de l'émigration clandestine, Atab Badji oppose la terre. Sous le thème de la souveraineté alimentaire, en droite ligne avec la vision du Président Bassirou Diomaye Faye, la commune a lancé un programme agricole audacieux. « Nous avons emblavé plus de 200 hectares. J'amène le tracteur, les semences, l'engrais, et les populations récoltent. L'objectif est clair : que nos jeunes arrêtent de prendre les pirogues car nous aurons tout ici. »
Malgré ce dynamisme, des freins subsistent. Le maire a lancé un plaidoyer vibrant pour l'inclusion de sa commune dans le "Plan Diomaye pour la Casamance". L'urgence absolue reste la "Boucle de Niamone". Ce tronçon routier, bien que court, est le chaînon manquant pour connecter les zones du Boulouf, du Kalounaye et du Fogny. « Il ne reste que ce petit tronçon pour boucler le département de Bignona et libérer le potentiel de nos populations qui souffrent de l'enclavement », a-t-il martelé.
Le festival a franchi les frontières nationales. Après avoir accueilli des universitaires américains et des promoteurs lyonnais, une délégation de Niamone s'envolera pour la Côte d'Ivoire (Korhogo) le 5 janvier, puis pour le Bénin le 13 janvier. Une renaissance pour le peuple Baïnouck, premier habitant de la Casamance, que l'on croyait menacé de disparition et qui s'impose désormais comme un ambassadeur de la diversité sénégalaise.
Pour l'édile de Niamone, le succès est avant tout social. « Le premier objectif était la cohésion sociale, et il est totalement atteint », se réjouit Atab Badji. En brisant les barrières entre villages et en rassemblant une jeunesse autrefois dispersée, le "Niamone Fest" a réussi le pari de la paix des cœurs, socle indispensable à tout progrès.
Le festival ne se contente plus de danses et de chants ; il est devenu une plateforme d'affaires. Le maire a profité de cette tribune pour mettre en avant des partenariats industriels concrets : CICAP et CITROM pour la gestion des déchets et le recyclage ; SAFSTORM pour la construction navale en fibre de verre et CRKA Afrique, fruit d'une coopération avec Taïwan, pour booster l'innovation locale. « Ce festival lance définitivement les bases d'un développement durable pour Niamone », a affirmé le maire, entouré de directeurs généraux et de promoteurs internationaux.
Face au fléau de l'émigration clandestine, Atab Badji oppose la terre. Sous le thème de la souveraineté alimentaire, en droite ligne avec la vision du Président Bassirou Diomaye Faye, la commune a lancé un programme agricole audacieux. « Nous avons emblavé plus de 200 hectares. J'amène le tracteur, les semences, l'engrais, et les populations récoltent. L'objectif est clair : que nos jeunes arrêtent de prendre les pirogues car nous aurons tout ici. »
Malgré ce dynamisme, des freins subsistent. Le maire a lancé un plaidoyer vibrant pour l'inclusion de sa commune dans le "Plan Diomaye pour la Casamance". L'urgence absolue reste la "Boucle de Niamone". Ce tronçon routier, bien que court, est le chaînon manquant pour connecter les zones du Boulouf, du Kalounaye et du Fogny. « Il ne reste que ce petit tronçon pour boucler le département de Bignona et libérer le potentiel de nos populations qui souffrent de l'enclavement », a-t-il martelé.
Le festival a franchi les frontières nationales. Après avoir accueilli des universitaires américains et des promoteurs lyonnais, une délégation de Niamone s'envolera pour la Côte d'Ivoire (Korhogo) le 5 janvier, puis pour le Bénin le 13 janvier. Une renaissance pour le peuple Baïnouck, premier habitant de la Casamance, que l'on croyait menacé de disparition et qui s'impose désormais comme un ambassadeur de la diversité sénégalaise.