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MBOUR : SON MARI AYANT PRIS UNE SECONDE ÉPOUSE, ELLE LUI FRACASSE DEUX DOIGTS ET MENACE DE LUI COUPER LES PARTIES INTIMES.

Une femme dont le mari a pris une seconde épouse s’est violemment attaquée à lui. Non satisfaite de lui avoir fracassé les doigts, elle regrette de ne lui avoir coupé les parties intimes, rapport le journal BES BI.


MBOUR : SON MARI AYANT PRIS UNE SECONDE ÉPOUSE, ELLE LUI FRACASSE DEUX DOIGTS ET MENACE DE LUI COUPER LES PARTIES INTIMES.
Quand un homme prend une seconde épouse, il s’expose à n’importe quelle réaction. Une affaire de coups et a tenu en haleine le tribunal de grande instance de Mbour dont l’audience a pris fin tard dans la nuit. Et à l’origine, une scène de jalousie. M.D a porté plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires et mise en danger de la vie d’autrui.
 
« Il y a trois ans que nous nous sommes mariés. Mais quatre mois après, j’ai appris qu’il sort avec une Blanche. Avec lui, je vis l’enfer. Il m’a battu à six reprises. Et en plus, il nous abandonne, ma fille et moi » a déclaré la femme. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder la vase et mis la dame dans tous ses états, c’est quand son mari a convolé en secondes noces.
 
« Elle m’a appelé a 5h du matin alors que j’étais à mon lieu de travail. Elle s’est attaquée à moi et m’a même blessé aux doigts en me coinçant avec la portière de ma voiture tout en ajoutant : ‘’j’aurais dû te couper les parties intimes’’, a déclaré le prévenu.
 
Pour l’avocat de la défense, tout le tort du mari c’est d’avoir pris une seconde épouse.  
« Mon client n’a rien fait. Au contraire, c’est lui qui est la victime dans cette histoire. Tout le problème c’est que sa femme n’a pas pu supporter cela.  Il a subi une violence atroce de sa part simplement parce qu’il s’est marié avec une autre femme. Il a même eu à payer une dette imaginaire d’un million et demi, rien que pour être en paix », a plaidé la défense.
 
Selon le journal, le parquet qui a accordé la liberté provisoire au mari a reconnu que la partie civile aurait pu comparaitre pour coups et blessures et qu’elle doit sa liberté au fait que le prévenu n’a pas porté plainte. L’affaire a été mise en délibéré pour être jugée mardi prochaine.
Vendredi 14 Avril 2023
La Rédaction / Samboudiang Sakho