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LE GRAND SHOW DE YOUSSOU NDOUR : Une tonne de décibels sur fond de révélations inédites

Une émission, conçue sur mesure en guise de cadeau de fin d’années aux inconditionnels de Youssou Ndour. C’est le «Grand show» et ça se passe sur la Tfm (Télé futurs médias). Le Super Etoile au meilleur de sa forme, sur la scène du Musée des civilisations noires, pour revisiter son répertoire. En intermède, un Mbaye Dièye Faye bouillant aux commandes pour arracher des révélations inédites au roi du Mbalakh.


LE GRAND SHOW DE YOUSSOU NDOUR : Une tonne de décibels sur fond de révélations inédites

Inspiration : «Confectionner un album peut-être simple et compliqué à la fois. Une fois que vous avez les titres, les mélodies et les textes, c’est de l’inspiration. Elle peut venir de partout, la nuit comme le jour. Dans mon cas, les mélodies me viennent plus pendant la nuit. Généralement, lorsque je propose au reste du groupe les maquettes, je chante tout doucement car, j’évite de réveiller mon épouse et les enfants. C’est après que tout ceci est en place qu’on peut prétendre faire un album. Les arrangements, l’enregistrement, la production viennent après. Seulement pour moi, tant que la première phase n’est pas acquise, je n’ai pas d’album. Elle vient naturellement, on ne la force pas. Faire un album pour moi, c’est comme mettre un enfant au monde. C’est vous dire à quel point, c’est important pour moi. Une chanson peut paraitre insignifiante par rapport à un enfant mais, pour moi, c’est comme si je sortais quelque chose en moi. La famille est le premier public à écouter, à faire des appréciations, des critiques. C’est grâce à elle et à l’entourage immédiat que tu peux rectifier certaines choses. Une fois qu’il est sur le marché, il ne t’appartient plus.»


World Music : «Il y a une différence entre un opus local et un international. C’est comme si tu parlais le Wolof et le Français. Avec cette dernière, on peut s’exprimer au delà de nos frontières. C’est comme l’Anglais. Au début de ma carrière, je ne cherchais qu’à me faire un nom au Sénégal. Donc, il était normal que la langue utilisée soit le Wolof. Fort heureusement, ma notoriété est allée au delà du Sénégal. J’ai commencé à voyager. Vers les années 90, la World Music est née. Je me suis engouffré dans la brèche comme nombre d’artistes. Pour ce faire, il fallait chanter dans d’autres langues. Je me suis donc ouvert à l’international et par la grâce de Dieu, on m’écoute partout dans le monde. Suivant les pays ou les endroits où je joue, je m’adapte et je sais à peu près le style de musique dont le public a besoin. A force, c’est l’expérience qui parle. D’autant plus que nous avons un répertoire très riche et varié de plus de 400 morceaux, n’importe quel public peut y trouver son compte. Les gens ont tendance à se tromper sur une chose, en pensant que l’international ne concerne que les Blancs. Chez nos voisins du Mali, de la Mauritanie ou de la Gambie, c’est aussi l’international. Au minimum, nous avons parcouru le continent africain au moins 5 fois avant d’aller vers le reste du monde. Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est tout un processus. Cela a commencé par le Sénégal, la sous-région et ensuite l’Europe, l’Asie, les Etats-Unis etc…»

 

«Je ne sais pas danser, mais je sais écrire les rythmes»

Charles Diop : «Il était un père pour nous. Il avait le sens et une rigueur sans pareil dans le travail. C’est lui qui est le fondateur du goupe «Diamono» par laquelle nous sommes passés.»

Moussa Diallo : «C’était un ingénieur de son. A l’époque, c’est lui qui enregistrait nos albums. Il habitait à Thiès et possédait le seul magnétophone qui pouvait le faire. Il se déplaçait à Dakar et après avoir enregistré, il retournait sur ses pas. Il nous a beaucoup marqué. Puisse son âme reposer en paix…»

Dimanche 1 Décembre 2019
La Rédaction / Samboudiang Sakho