Neuf entités ont été notamment signalées. Il s’agit du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, du ministère de l’Urbanisme, du logement et de l’Hygiène publique, du ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, du ministère des Mines et de la Géologie, de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil, du ministère de la microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole, de l’Agence pour la Gestion du Patrimoine bâti de l’État et de l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes.
Les dysfonctionnements et autres incohérences relevés sont parfois tels que la Cour n'a pu s'empêcher de recommander fortement l'ouverture d'information judiciaire. Il s'agit généralement d'absence de pièces justificatives de dépenses faites en corrélation avec l'objet.
En définitive, la Cour considère que l’importance des dépenses sans aucun lien avec la Covid-19 à environ 20 milliards de FCFA est révélatrice d’une absence de rationalisation des dépenses. Cette situation découle des insuffisances notées dans le pilotage stratégique de la lutte contre la pandémie, particulièrement de l’inexistence d’un cadre de dialogue de gestion efficace entre le ministère des finances et du budget et les ministères dépensiers qui ne se sont pas dotés de plans de résilience sectoriels pertinents pour une gestion efficiente des ressources dédiées à la riposte...
Dakaractu
Les dysfonctionnements et autres incohérences relevés sont parfois tels que la Cour n'a pu s'empêcher de recommander fortement l'ouverture d'information judiciaire. Il s'agit généralement d'absence de pièces justificatives de dépenses faites en corrélation avec l'objet.
En définitive, la Cour considère que l’importance des dépenses sans aucun lien avec la Covid-19 à environ 20 milliards de FCFA est révélatrice d’une absence de rationalisation des dépenses. Cette situation découle des insuffisances notées dans le pilotage stratégique de la lutte contre la pandémie, particulièrement de l’inexistence d’un cadre de dialogue de gestion efficace entre le ministère des finances et du budget et les ministères dépensiers qui ne se sont pas dotés de plans de résilience sectoriels pertinents pour une gestion efficiente des ressources dédiées à la riposte...
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