
Vous vous rappelez ce qu’il disait de Me Wade ? Une personne qui ne peut voir pousser des cheveux ne peut diriger un pays. La vieille et insipide chanson est reprise pour amoindrir les chances de celui qui se présente comme le leader incontesté de l’Opposition. Lui, il serait un rebelle, Safaliste et incapable de conduire un pays. Bref, il est le mal personnifié. Bon, on peut les croire. Sans lui, c’est-à-dire le Chef, ce serait le chaos. Mais ils oublient qu’il peut également être l’artisan de troubles par son entêtement à vouloir forcer une candidature immorale que ses partisans tentent de nous faire ingurgiter par des procédés juridiques éculés. Et il nous faut aussi croire tous ces flagorneurs autour du Chef.
On peut leur trouver des circonstances atténuantes. C’est l’instinct de survie qui les fait s’agiter jusqu’à perdre toute retenue hissant leur Champion au rang de démiurge. Ce n’est point leur amour du pays qui explique leur alarmante servilité. Mais plutôt ce sentiment de ne jamais se suffire des privilèges. Ils en veulent encore et davantage. Leur voracité explique ainsi leur agitation pour nous faire croire que sans lui, celui qu’ils présentent comme le meilleur et le plus intelligent que nous tous, ce serait l’enfer.
n’ont pas respecté l’itinéraire d’une marche ou qu’ils sont allés au-delà de l’heure autorisée. Et il y a toujours
des individus qui viennent nous débiter que notre démocratie est en bonne santé. Ça aussi, on le doit à notre bien aimé Chef.