« Non aux tueries ! », « Non au silence de l’Etat ! »… Samedi 9 novembre, des dizaines d’habitants de Moskota, localité située dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, sont descendues dans les rues, armés de pancartes, pour exprimer leur ras-le-bol contre les multiples attaques du groupe terroriste Boko Haram. « Les incursions sont quasi quotidiennes. Les membres de Boko Haram attaquent et incendient nos maisons, nos mosquées et nos églises. Après, les militaires viennent et repartent. Nous enterrons nos morts dans l’indifférence », fulmine Ali.