La principale organisation du mouvement de contestation du Soudan qui a mené à la chute du président Omar Al-Bachir a indiqué dimanche 3 novembre ne pas avoir d’objection à ce qu’il soit remis à la Cour pénale internationale (CPI), qui le jugerait notamment pour génocide. M. Al-Bachir, destitué par l’armée le 11 avril après des mois d’un mouvement de contestation inédit, fait l’objet de deux mandats d’arrêts émis par la CPI pour « crimes de guerre », « crimes contre l’humanité » et « génocide » commis dans le cadre des violences au Darfour.