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Attentat à la pudeur : M. Aidara caresse les parties intimes d'une fillette de 4 ans et invoque la folie à la barre

Attentat à la pudeur : M. Aidara caresse les parties intimes d'une fillette de 4 ans


Attentat à la pudeur : M. Aidara caresse les parties intimes d'une fillette de 4 ans et invoque la folie à la barre
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a jugé, hier jeudi, une affaire d'attentat à la pudeur portant sur une fillette de 4 ans. D'après le quotidien «l’Obs», les faits remontent au 8 juin dernier. Ce jour-là, M.  Aidara s'est rendu au domicile de la fillette qui était en train de jouer dans la cour de la maison. Prétextant avoir soif, il demande de l’eau à Mamadou Bodian, l’oncle de la fillette.
 
Après s’être désaltéré, Aidara demande la permission de se reposer quelque instant sur place. C’est par la suite que Mamadou est rentré dans sa chambre.  C’est alors qu’il en a profité pour faire des attouchements à la fillette de 4 ans.
 
Toujours selon nos confrères, il l’a prise dans ses bras, avant de l’embrasser sur la bouche, tout en caressant ses parties intimes. De sa fenêtre, Ramatoulaye Bodian, tante de la fillette, n’a rien raté de la scène. Elle alerte rapidement son frère.
 
Conduit à la police, il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au tribunal de grande instance de Dakar pour attentat à la pudeur.  
 
Appelé à la barre ce jeudi, Aidara a invoqué la folie : «Je suis fou», dit-il. Cependant, ses propos n’ont pas convaincu le juge qui n’a pas manqué de le savonner.
 
Entendu à titre de témoin, Mamadou Bodian a chargé le présumé : «Il parlait correctement. Il m’a demandé de l’eau. Et quelques minutes après, ma sœur m’a appelé en criant. Et quand je suis sorti, je l’ai trouvé à côté de ma nièce.»
 
Rassurée par la présidente du tribunal, la victime est revenue sur sa mésaventure avec le sieur Aidara : «Il m’a prise dans ses bras avant de me faire des bisous sur la bouche.»
 
Voulant se défendre, le prévenu déclare qu’il n’a pas besoin d’embrasser une fillette de 4 ans, car il est marié.
 
N’étant pas convaincu par les arguments d’Aidara, le tribunal a suivi le réquisitoire du procureur. Il a été condamné à 2 ans de prison ferme. 
Vendredi 19 Juin 2020
La Rédaction / Samboudiang Sakho